Il est 10h du matin. Ton café est presque froid.
Tu fixes ton écran depuis 30 minutes, alternant entre ta boîte mail et tes réseaux sociaux.
Si cette situation te parle, bienvenue au club. Tu n’es pas seul(e), tu n’es pas paresseux(se), et non, tu n’es pas irrécupérable.
La procrastination touche même les personnes les plus accomplies. La bonne nouvelle ? Une fois qu’on comprend réellement ce qui se passe, la solution devient étonnamment simple.
Dans cet article, on va voir pourquoi notre cerveau nous pousse à procrastiner (c’est plus malin qu’on ne le pense), pourquoi la complexité de notre monde moderne empire les choses (ce n’est pas ta faute), et surtout, comment s’en sortir avec des méthodes simples et qui marchent vraiment.
Pas de grandes théories complexes, pas de systèmes de productivité en 12 étapes. Juste des vérités simples et des solutions applicables immédiatement. Prêt(e) à commencer ? C’est parti.
Vérité n°1 : on procrastine tous
« Je le ferai plus tard. »
Non, tu n’es pas seul(e) à l’entendre. Cette petite voix est universelle.
Des études montrent que 95% des gens procrastinent régulièrement, et 20% sont des procrastinateurs chroniques.
Même les grands de ce monde souffrent de la procrastination.
Mozart a écrit l’ouverture de Don Giovanni la veille de la première représentation. Victor Hugo demandait à son valet de cacher ses vêtements pour s’obliger à écrire.
Les situations typiques ? On les connaît tous :
- Cette boîte mail qui déborde pendant que tu regardes des vidéos de chats
- Ce dossier important qui attend pendant que tu réorganises ton bureau pour la troisième fois
- Ces papiers administratifs qui s’empilent pendant que tu planifies tes prochaines vacances
- Ce projet personnel qui stagne pendant que tu conseilles les autres sur leurs projets
C’est normal. Vraiment.
Pourquoi ? Parce que notre cerveau n’est pas programmé pour la planification à long terme. Il préfère la récompense immédiate. C’est une question de survie : pendant des milliers d’années, l’immédiat était plus important que le futur. Manger maintenant valait mieux que planifier la récolte de l’année prochaine.
Le problème ? Notre monde moderne a complètement changé la donne :
- Les tâches sont devenues plus complexes
- Les distractions se sont multipliées (hello réseaux sociaux)
- La pression sociale est omniprésente (hustle culture)
- Les choix sont infinis
La culpabilité ne sert à rien. Au contraire, elle aggrave le problème. Plus on se sent mal de procrastiner, plus on procrastine pour échapper à ce sentiment désagréable. Un vrai cercle vicieux.
Vérité n°2 : c’est souvent une question de « trop »
La procrastination n’est pas ce que tu crois.
Ce n’est pas un problème de motivation, ni même de discipline. C’est le symptôme d’un environnement saturé.
Notre cerveau, confronté à une surcharge constante de stimulations, fait ce qu’il sait faire de mieux : il se met en pause. Une pause qui peut durer des heures, des jours, parfois des mois.
Trop de choix : Le paradoxe qui pétrifie
As-tu déjà remarqué comme il est plus facile de choisir ton déjeuner dans un petit restaurant avec un menu du jour que dans un établissement avec une carte interminable ?
C’est exactement ce qui se passe avec nos tâches quotidiennes :
- Trop de projets en parallèle
- Trop de priorités « urgentes »
- Trop de façons possibles de faire les choses
- Trop d’informations à traiter
Résultat ? Ton cerveau préfère éviter de choisir. Il reporte. Il attend le « moment parfait » qui, soyons honnêtes, n’arrive jamais. Cette paralysie de la décision est d’autant plus forte que les enjeux te semblent importants.
Ce phénomène, les psychologues l’appellent « le paradoxe du choix« . Plus nous avons d’options, plus nous nous sentons paralysés.
Ce même paradoxe s’infiltre dans chaque aspect de notre vie quotidienne. Nos journées débordent de possibilités. Chaque notification sur notre téléphone est une nouvelle option. Chaque email ouvre de nouvelles pistes d’action. Chaque conversation peut générer de nouveaux projets. Notre cerveau, submergé par ce flot constant de choix, en sait plus où aller et finit par se mettre en grève.
Prenons un exemple simple : tu décides de te mettre au sport.
Immédiatement, ton esprit est assailli de questions:
- Quel sport choisir ?
- Quel moment de la journée ?
- Quelle tenue ?
- Quel équipement ?
- Faut-il prendre un coach ?
- S’inscrire à une salle ?
- Suivre des cours en ligne ?
Avant même d’avoir fait ton premier mouvement, tu es déjà épuisé(e) par toutes ces décisions à prendre.
Trop d’attentes : le mythe de la super-productivité
Tu connais cette pression ? Celle qui te dit que tu devrais toujours être en train de faire quelque chose. De produire. D’avancer. De « hustler ».
Bienvenue dans l’ère de la productivité toxique.
Aujourd’hui, être occupé est devenu une sorte de badge d’honneur. Comme si prendre une pause était un crime. Comme si chaque minute « perdue » était un échec personnel.
Et les réseaux sociaux ? Ils adorent nous torturer avec ça :
- L’entrepreneur qui s’entraine pour son prochain marathon à 5h du mat’
- La maman parfaite qui gère sa boîte tout en faisant des gâteaux bio
- L’influenceur qui « vit sa meilleure vie » 24/7
La réalité derrière ces posts ?
- Les photos sont mises en scène
- Les échecs sont soigneusement cachés
- Les moments de doute sont effacés
- La fatigue est maquillée
On se sent toujours à la ramasse. Toujours en retard sur un planning imaginaire. Toujours en train de courir après un idéal impossible.
C’est comme si on essayait de suivre un GPS qui nous dit :
« Tournez à droite tout en faisant du yoga, en répondant à vos mails, et en préparant un smoothie détox. »
Reality check : personne ne vit vraiment comme ça. Même pas ces fameux influenceurs qui prétendent le faire.
La vraie productivité ? Elle a besoin de pauses. De vrais moments de repos. De moments où tu ne fais… rien du tout.
Et tu sais quoi ? C’est parfaitement normal. Même plus que ça : c’est nécessaire.
Comment se libérer de cette pression sociale et retrouver un rythme qui nous ressemble vraiment? Sans culpabilité, sans comparaison, sans course effrénée vers un idéal toxique?
En attendant de lire la réponse plus bas, fais une pause. Vraiment. Cet article sera toujours là dans 5 minutes.
💡Pour aller plus loin, tu peux lire l’article sur trouver l’équilibre dans sa vie pro
Trop de pression : le perfectionnisme qui paralyse
« Si ce n’est pas parfait, ça ne vaut pas le coup. »
Cette phrase te parle ? C’est la devise secrète des perfectionnistes. Et spoiler alert : c’est un piège.
Le perfectionnisme, c’est comme cet ami toxique qui se fait passer pour un mentor. Il te fait croire qu’il veut ton bien, mais en réalité, il te sabote. Il se manifeste sournoisement :
- « Je commencerai quand j’aurai le bon setup »
- « Je dois encore faire des recherches »
- « Ce n’est pas encore tout à fait ça »
- « Je ne suis pas encore prêt(e) »
Et puis il y a son meilleur ami : le syndrome de l’imposteur. Cette petite voix agaçante qui te répète que tu n’es pas légitime, que tu n’as rien à faire là, que les autres sont bien meilleurs. Cette voix qui te pousse à douter de chaque décision, de chaque action.
Tu deviens le champion olympique de la surpréparation. Les signes sont là :
- Tu révises ta présentation pour la vingtième fois
- Tu passes 45 minutes à relire un simple mail
- Tu réorganises ton plan de travail encore et encore
- Tu accumules les formations sans jamais te lancer
C’est un cercle plus que vicieux. Tu as peur de mal faire, donc tu procrastines. La procrastination te stresse, alors tu repousses encore plus. La pression monte, et le cycle continue, encore et encore.
Accepter de lâcher plutôt que de procrastiner
La bonne nouvelle ? Tu n’es pas condamné(e) à procrastiner. La mauvaise ? Ajouter plus de pression ne résoudra rien. C’est comme essayer d’éteindre un feu avec de l’essence. Plus de to-do lists, plus d’objectifs, plus d’outils, plus de culpabilité… Tout ça ne fait qu’alimenter le problème.
Ce qu’il faut vraiment ?
- Accepter l’imparfait (Wabi-Sabi baby!)
- Embrasser le « suffisamment bon »
- Oser l’action imparfaite
- Commencer avant d’être prêt(e)
Et tu sais quoi ? Cette partie n’est pas parfaite. Et c’est exactement pour ça qu’elle est là, sous tes yeux, plutôt que dans mes brouillons.
💡Pour aller plus loin, tu peux lire l’article sur l’art d’accepter l’imperfection ici
Vérité n°3 : la solution est dans la simplicité
On complique tout, tout le temps. C’est presque devenu un réflexe. Plus c’est complexe, plus on pense que ça marche.
Et pourtant…
Regarde les plus grands innovateurs. Steve Jobs et son éternel col roulé noir. Bill Gates et sa routine matinale ultra-simple. Indra Nooyi (ex-PDG de PepsiCo) et ses saris traditionnels épurés. Ils ont tous compris un truc : la simplicité, c’est le secret de la réussite.
Pourquoi ? Parce que ton cerveau est comme une batterie. Chaque décision la vide un peu plus. Choisir quoi porter, décider quoi manger, prioriser tes tâches… À la fin de la journée, tu n’as plus de jus.
La solution ? Faire moins.
Mais faire moins, ça ne veut pas dire être moins productif. Au contraire.
Première clé : pour moins procrastiner, avoir moins de décisions à prendre
C’est là que les routines deviennent magiques. Une séquence matinale simple, des horaires fixes, des automatismes quotidiens. Ce n’est pas sexy, mais ça libère ton esprit pour les décisions qui comptent vraiment.
Ose l’uniforme ou la garde-robe capsule. Ton cerveau te remerciera par plus de productivité et de concentration.
💡Pour aller plus loin, regarde l’article sur comment créer sa garde-robe capsule ici
Deuxième clé : pour moins procrastiner, avoir moins d’options à gérer
Tu te souviens du restaurant à la carte qui fait 12 pages? C’est pareil pour tes tâches. Trop de choix paralyse. Adopte la règle des 3: trois objectifs maximum par jour. Choisisons trois projets prioritaires, point. Le reste peut attendre.
Et surtout, arrête le multitâche. Ton cerveau déteste ça, même s’il fait semblant du contraire. Une chose à la fois. C’est contre-intuitif, mais tu avanceras plus vite.
Troisième clé : pour moins procrastiner, se mettre moins de pression
L’obsession de la perfection ? C’est un piège. Un premier jet imparfait vaut mieux qu’un chef-d’œuvre imaginaire. Une petite action aujourd’hui vaut mieux qu’un grand projet reporté à demain.
Concentre-toi sur le processus, pas sur le résultat. C’est comme apprendre à faire du vélo : tu te focalise sur le pédalage, pas sur la destination. Les progrès suivront naturellement.
Et déconnecte toi des réseaux sociaux, ou à minima, limite le temps que tu passes dessus. Tu retrouvera non seulement de la sérénité mais aussi du temps pour faire les choses vraiment importantes pour toi.
La simplicité, ce n’est pas être simpliste. C’est être malin.
C’est comprendre que parfois, moins = plus. C’est arrêter de se battre contre notre nature humaine et commencer à travailler avec elle.
Choisis une chose, une seule, que tu peux simplifier aujourd’hui. Pas demain, pas plus tard. Maintenant. C’est petit, c’est simple, et c’est déjà un début.
Parce que la meilleure stratégie, c’est celle qu’on applique vraiment.
La solution : le retour à l’essentiel
Procrastiner n’est donc pas un problème, mais un signe qu’il nous faut simplifier les choses.
Alors simplifions!
La méthode en 3 étapes
Si tu t’attendais à une méthode complexe ? Désolé de te décevoir. Ce qui fonctionne vraiment pour arrêter de procrastiner est ridiculement simple.
Étape 1 : Une seule chose. Oui, UNE.
Le multitasking est un mythe. Oublie ta liste de 28 priorités. Concentre-toi sur une seule tâche importante. Celle qui fait vraiment la différence. Celle qui te trotte dans la tête depuis des semaines. Tu sais exactement de laquelle je parle.
Étape 2 : Découpe-la en « actions confettis »
Cinq minutes. C’est la durée maximale de chaque micro-action. Si cinq minutes c’est trop, essaye deux minutes. Et si tu ne peux pas faire ton action en deux minutes, c’est qu’elle est encore trop grande. « Écrire un livre » devient « ouvrir un document Word ». « Lancer mon business » devient « noter trois idées de nom ».
Étape 3 : Maintenant. Pas plus tard
Pas demain. Pas « quand tu seras prêt ». Pas « après cette vidéo YouTube ». Maintenant. La plus petite action possible, tout de suite.
Les outils pour ne plus procrastiner
Les outils ? Aussi simples que la méthode.
Le timer: le timer est ton nouveau meilleur ami. Cinq minutes, c’est rien. C’est un café. C’est un scroll sur Instagram. Mais c’est aussi assez pour commencer. Lance le timer, commence, et vois ce qui se passe. Et on en a tous un sur notre smartphone, pas d’excuse.
La liste unique: remplace ton chaos de post-its par une liste unique. Un seul endroit. Une seule liste. Pas d’app compliquée, pas de système élaboré. Un papier et un crayon suffisent. On fait simple, tu te souviens?
Le rituel de démarrage: Comme un athlète qui ajuste ses chaussures avant la course. Simple, rapide, toujours le même. L’idée est de se conditionner pour ne plus procrastiner. Ça peut être allumer une bougie, prendre trois respirations, ranger ton bureau. Le geste n’a pas d’importance, c’est la régularité qui compte. Pas besoin de faire compliqué pour mettre son cerveau dans les starting blocks.
Et niveau résultats ?
Ils arrivent plus vite que tu ne le penses.
Les premiers succès sont minuscules. Cinq minutes de travail. Une première phrase écrite. Un mail envoyé. Mais chaque petite victoire compte. Chacune te prouve que tu peux le faire.
L’effet boule de neige suit naturellement. Une action en entraîne une autre. Cinq minutes deviennent dix. Un paragraphe devient une page. Sans forcer, sans pression.
La confiance se construit jour après jour. Pas avec des grands discours ou des objectifs ambitieux. Avec des petites actions régulières. Avec des promesses tenues envers toi-même.
C’est tout ? Oui, c’est tout. Pas de formule magique, pas de secret caché. Juste de la simplicité appliquée avec constance. Procrastiner n’est pas un ennemi à combattre, c’est un signal à prendre en considération pour ajuster la façon dont on travaille pour être plus productif.
Maintenant, à toi de jouer
Choisis ta mission. Trouve ta plus petite action possible. Lance ton timer.
Partage en commentaire quelle est ton « action confetti » sur laquelle tu vas passer les 5 prochaines minutes.
Les cinq prochaines minutes peuvent être le début de quelque chose de grand.
Et souviens toi, il n’y a pas de petites victoires 😉
Merci pour cet article ultra-motivant ! Le rappel que la procrastination n’est pas un échec mais un signal est tellement libérateur. L’idée des ‘actions confettis’ m’a particulièrement parlé : c’est vrai que décomposer les grandes tâches en micro-actions rend tout tout de suite plus abordable !
Contente que cela t’ai plu. On peut faire de grandes choses en commençant petit 🙂
Merci pour cet article très intéressant. Et que penses-tu de l’organisation des tâches par « blocs de temps » pour se plonger dans le « flow »?
J’aime et utilise cette méthode. Pour tout te dire, je bloque mon temps par thématique ou projet, je découpe mes tâches en actions confetti et j’utilise Pomodoro pendant la durée du bloc. Tout un programme!
Cet article arrive au bon moment. Je fais partie des 20% de procrastinatrice chronique. Pas simple. Tes mots me parlent et permettent d’éloigner, au moins un instant, la culpabilité qui accompagne la procrastination. Merci pour les astuces, je vais tester.
Avec plaisir, Virginie. Hâte d’avoir tes retours 🙂
Merci pour cet article ! J’apprécie vraiment l’approche simple et réaliste pour lutter contre la procrastination. C’est rafraîchissant de lire que la clé est de simplifier les choses, plutôt que de se noyer dans des listes interminables ou des objectifs irréalistes. Bravo 😉
Merci Rémi. 🙂
Merci pour cet article ! J’ai arrêté les post-it c’est horrible ! Et pour mes to do list j’ai raccourci le nombre de taches car parfois ça me démoralise de voir 20 choses à faire. Merci de m’avoir rappelé l’aller à l’essentiel
Avec plaisir, Antoine. Et bravo pour avoir rompu avec les post-it! Ils ont tendance à être très (trop) attrayant.
Cet article est une bouffée d’air frais pour tous ceux qui luttent contre la procrastination ! J’ai adoré la manière simple et humaine d’expliquer ce comportement, avec des solutions concrètes et déculpabilisantes. Mention spéciale pour les exemples qui montrent que même des génies comme Mozart ou Victor Hugo ont procrastiné – ça rassure ! Des conseils applicables au quotidien. 🌟
Merci Philippe.
Merci pour cet article tellement déculpabilisant et inspirant !
J’ai apprécié l’explication que la procrastination n’est pas un manque de motivation, mais une réponse naturelle de notre cerveau face à un environnement surchargé. Ça change complètement le regard qu’on peut avoir sur soi-même et ça fait du bien !
L’idée des « actions confettis » : ça donne envie de s’y mettre tout de suite, sans se noyer dans l’idée qu’il faut tout accomplir d’un coup.
Je suis tout à fait d’accord les petits succès comptent.
Merci pour ce souffle d’énergie positive et ces astuces concrètes ! Je pars choisir mon « action confetti » dès maintenant. 😊
Merci beaucoup pour ton message, Jean. J’espère qu’il aidera à voir tes projets et listes de tâches d’une manière plus joyeuse.
« Tournez à droite tout en faisant du yoga, en répondant à vos mails, et en préparant un smoothie détox. » tu as résumé ma vie en quelques mots 😂
Je réalise surtout que je procrastine lorsque je rencontre une difficulté. Et parfois, cela peut devenir un cercle vicieux car la vie est jonchée de difficultés, plus ou moins grandes. Less is more, tu as tout dit ! C’est ce à quoi j’aspire, pour le meilleur 🙂
Merci beaucoup pour ton article déculpabilisant et tes solutions concrètes qui motivent à ne plus remettre à demain, pour plus de légèreté !
Ton article sur la procrastination m’a vraiment parlé ! 😅 Les stratégies que tu donnes pour surmonter cette habitude sont très motivantes ainsi que tes conseils sur la gestion du temps et la manière de se fixer des objectifs clairs. Cela me donne envie de mettre en pratique ces astuces dès maintenant pour être plus productif et moins stressé.